Oh, what a day…
"Mesdames et messieurs vous arrivez en gare de Bruxelles-Midi, gare terminus."
On y est, ça y est, c'est le moment, c'est l'instant, je vais sortir du train et la voir de loin, encore plus petite qu'elle ne l'est déjà ;-) La journée va pouvoir commencer. Je descends les marches, jette un regard circulaire sur le quai, et là, devant moi,… rien. Personne. Pas de trace d'elle. Un petit tour du quai suffit à me rendre compte qu'elle ne s'y est pas cachée. Allons-voir dans la gare, elle est immense, mais, dans le fond, est-elle bien arivée? Le stress monte d'autant plus que je n'ai aucun moyen de la joindre, ayant malencontreusement oublié mon GSM chez moi >_<
Après moulte pérégrinations dans cette gare qui ne doit plus avoir de secret pour moi, elle me trouve enfin, courant de peur de me perdre encore une fois, poussant un ouf de soulagement, mais toujours avec ce sourire aux lèvres qui lui va si bien. Bon là elle me passe un savon, soi-disant qu'elle se faisait un sang d'encre, qu'elle a pas arrêté d'essayer de me joindre, etc. Passé cela, on est enfin sortis de la gare. La journée allait enfin pouvoir commencer!
Direction la Grand' Place, ou plutôt à l'opposé jusqu'à ce qu'on se décide à demander le chemin à quelqu'un^^ (si on était sortis de la gare du bon côté, ça aurait été tout seul mais bon). Et on en a vu des choses, de la gare du Midi à notre destination: un quartier pauvre, une rue pleine d'antiquités, une dizaine de plans de Bruxelles, Johnny l'exorciste qui lui a fait bien peur à elle, Isabelle, ce qui du même coup m'a bien fait rire ;-), l'affiche des Nuits Bota qui la dégoûte un peu du fait que j'y serai et pas elle, une fille qui jouait le jeu de la galanterie à l'envers (bien que je l'ai réussi à la prendre à son propre jeu quelques fois :p), bref des rues et des rues pour enfin atteindre notre Eldorado, j'ai nommé la Grand' Place de Bruxelles.
Bon, on est arrivés, et puis? Et puis on en a marre de marcher, faut dire qu'on en a fait de la route, Bruxelles c'est pas aussi grand que Paris mais quand même^^ Cap sur un petit coin d'herbe où se poser tranquillement. Mais pas le temps de souffler que déjà nos ventres crient famine! Il va falloir se résoudre à reprendre la route, looking for a fritkot. En cherchant on passe devent Hills Music, le magasin de guitares où je voulais aller, mais il est 13h quand on passe devant et c'est fermé pour cause de… pause midi (eh oui, eux aussi ils ont faim) Mais nous ne verrons pas plus de fritkot que de Tour Eiffel ici, et force est de constater qu'il ne nous reste plus que le MacDo (un McDo tout ce qu'il y a de plus normal) Tant pis pour la sauce Brésil, samouraï et bicky… Après avoir englouti nos frites industrielles et autres glaçons, confrontations de mots (et d'accents) belges et français: les cœur, radis et autre crarutara l'ont fait rire aux éclats =D
Sortis du fast-food, on se met en quête du fameux guitar shop, qu'on ne trouvera jamais, malgré tous nos efforts pour essayer de se rappeler où c'était (ça n'aura pas été faute d'avoir essayé!), et comme nos pieds nous abandonnaient une fois de plus, retour à la case Pause/Petit Coin d'Herbe pour un shooting photo de haut vol (obligé, parce que la pauvre elle n'avait plus fait de photos depuis 2 jours, imaginez un peu la situation dans laquelle elle se trouve) Moment bien sympa, peinard sur l'herbe, calme, rythmé par… le bruit d'un marteau-piqueur dont Isabelle ne se souvient que trop bien :p
Dernière étape: Le café de l'Albertine, le moment était venu pour une Kriek Belle-Vue, moi qui voulait me ratrapper sur le coup des frites en lui faisant goûter une bonne bière belge. Rafraîchissant. Plaisant. Reposant. Mais tellement court, ce laps de temps passé dans ce café… il se fait tard, il est temps de revenir à notre point de départ, la gare.
Le chemin du retour fut beaucoup plus rapide et facile qu'à l'aller, connaissant désormais un peu mieux les lieux, si bien qu'on était arrivés avec une bonne 1/2 heure d'avance. Petit tour dans la gare, gift shops, record shop, and many others… 18h, on se rend sur son quai à elle, elle va embarquer, voilà c'est fini, vite, trop vite, le temps de deux bises furtives et…
Je suis resté là sans rien dire
Je l'ai regardée partir
Je suis resté là sans rien dire
Je t'ai regardée partir…
Il était écrit qu'au jour de gloire 12 avril, en l'an de gloire 2007, se rencontrerait pour la 2e fois.
Cette journée restera gavée dans ma mémoire, (ou devrais-je dire dans mon… "coeur" ? héhé ;-) )
Merci, tout simplement…