Hi mate! Sur cette page j'écris à mes heures perdues (et comme tu peux le voir, je n'en perds pas des masses^^) certaines choses plus ou moins importantes, du moins qui méritent leur place ici =) Have a good time!

5/09/2007

Shall we dance? / Alors, on danse?


Aïe… mes mains. J'ai plus de mains. J'ai trop mal au mains. Trop mal d'avoir applaudi, applaudi et encore ré-applaudi les artistes de ce dimanche soir qui nous ont franchement régalé.

Replaçons-nous dans le contexte de cette soirée qui restera dans les meilleurs moments de l'année, sans aucun doute: 6 mai 2007, festival des Nuits Botanique 2007. A l'affiche du Cirque Royal ce dimanche, William Street, Renan Luce et Saule & les Pleureurs. Début des festivités: 20h.

Nous arrivons bien avant cela. On se retrouve à l'entrée avec la famille proche de Guillaume (WS) qui, lui, enregistre un morceau en acoustique pour PureFm (d'ailleurs, si quelqu'un a entendu quoi que ce soit a propos de lui ce soir là à la radio, qu'il me fasse signe ;-) ). Précisons que sa maman ne sait rien de la future prestation de son fils, pensant que seul Saule sera au programme. Elle, déjà hyper contente, était loin de se douter de ce qui allait lui arriver.

Il est temps de prendre place dans la salle. Manque de chance, je me retrouve dans les "corbeilles", autrement dit dans les gradins. Tant pis, on fera avec. Mais on a une vue imprenable sur toute la salle, qui est franchement impressionnante, la couleur rouge foncé dominant le tout.

Après quelques minutes d'attente, les lumières s'éteignent enfin. Et arrive William, toujours le même look, jean, t-shirt et casquette. Dès les premières notes, le public, et moi en premier, est conquis par cette sensibilité, ces mélodies superbement mises en place, des boucles bien placées, une voix sans anicroche, et les bons instruments cette fois-ci: inutile de vous dire que ce concert est le meilleur de ses concerts qu'il m'ait été donné de voir. Chansons mélancoliques, calmes ou au contraire swingantes et entraînantes, tout y est passé, et même s'il n'a pu présenter que 6 chansons, il a tenu en haleine l'assistance du début à la fin, au prix d'un final à couper le souffle. Chapeau!

Vint ensuite Renan Luce. Le breton à la guitare, accompagné d'une contrebasse, s'en est pas mal tiré non plus avec un style de variété française auquel le public approche, mais pour moi, à part 2 ou 3 chansons qui ressortent du lot, ce n'est rien de plus que de la chanson française banale.

Et enfin, après une 2e pause, l'apothéose. Et encore, le mot est faible. Saule, immense, impressionnant de par sa carrure, et surtout de sa taille (il culmine à plus de 2 mètres!), accompagné de ses Pleureurs, tous plus joyeux lurons les uns que les autres, a littéralement enflammé le Cirque. Usant tantôt se sa guitare acoustique sur les chansons calmes où les Pleureurs étaient un peu effacée, ou tantôt de son électrique pour communier avec ses joyeux compagnons. Tout son album "Vous êtes ici" y est passé, avec aussi des chansons que je n'avais encore jamais entendues, et même une courte reprise de Clo Clo durant un "Bal des Timides" ( "ALORS ON DAAAAANSE!!!" ) endiablé, le public debout frappant dans les mains et chantant. Un concert interminable, mais mes aïeux, que du bonheur! Le final fut également à la hauteur du concert, avec une invitation farfelue de Saule, celle d'inviter les gens qui le désiraient et qui se trouvaient dans la partie inférieure de la salle à monter sur scène!! Moi qui était en haut, mi-émerveillé par ce spectacle, mi-dépité de ne pas pouvoir participer pleinement à la fête, je maudissais le jour où j'avais reçu les places numérotées L 145! Mais ne boudons pas notre plaisir, la soirée est trop belle pour ça^^

Le moment était enfin arrivé de terminer ce conert, après les derniers bruits, frottement des cordes de guitare, les dernières percussions, clameurs, mais surtout les derniers applaudissements…

Après le concert, retrouvailles en famille et donc avec William, au bar et autour d'un verre, on discute de cette soirée, de choses et d'autres… quand j'aperçois une ancienne animatrice scout qui travaillait comme bénévole aux Nuits, et qui nous a même proposé un petit tour dans les coulisses du Cirque Royal, somme toute pas très imposantes même si on est passés à côté de la loge de Saule^^

Enfin vers 0h30 il est temps de se quitter, la tête dans les étoiles, les souvenirs plein la tête, on reconduit Bertrand jusque chez lui (c'est à dire à l'autre bout de Bruxelles), et nous regagnons notre joyeuse bourgade, Anseremme.

Le lendemain, j'avais école comme tout le monde, et j'ai dormi dans la voiture sur le chemin du retour.


Danke schön, Willy.

5/06/2007

Are you listening?



En ce moment:

AaRON - U-Turn (Lili)

Zita Swoon - I Feel Alive In The City

William Street - No Name N°2

Travis - Closer

Arctic Monkeys - Fluorescent Adolescent

Coldplay - What If ?

Pete Yorn - Ever Fallen In Love

Morcheeba - Blindfold

The Hereafter - Back Where I Was

The Klaxons - Golden Skans

Lene Marlin - Sitting Down Here

The Beatles - Hey Jude

Kaolin - Le Haut est Essentiel

MIKA - Any Other World

Oasis - Part Of The Queue

5/01/2007

Enjoy the Silence


Ce silence… silence autour de moi, pas un bruit, nous sommes lundi 30 avril et il est 2:AM. Silence extérieur, car dans ma tête résonnent encore les chants, les cris, les clameurs, les musiques, et tout ces autres bruits qui ont retentit durant cette journée, sans interruption.
Imaginez: Bruxelles, un dimanche, entre l'Atomium et le Parc Astrid aux abords d'Anderlecht en passant par la Grand' Place, tout ce périmètre envahi par 80000 scouts venus de toute la Belgique pour fêter le 100e anniversaire de l'existence de leur mouvement de jeunesse et qui chantent, dansent jouent de la musique jusqu'à plus soif, encore et encore.

Tout commence à 6AM, lever pour être à la gare à 7h. Préparation des munitions et des vivres (surtout boisson, il va faire chaud ce dimanche) puis hop direction Dinant. Déjà des scouts d'autres unités sont présentes, en plus de la mienne. On s'engouffre dans le train qui nous mènera jusqu'à Bruxelles-Midi, gare que je commence à connaître, fort d'une certaine expérience passée (voir par ailleurs). Arrivés à destination, on est tout de suite pris en charge par des steward prévus pour l'occasion. En tant que pionniers nous nous dirigeons vers le Parc Astrid pour les activités du matin. Au programme: ramassage de papiers dans une école de Bruxelles… Génial… on s'exécute, mais pour un temps seulement. Après tout, on n'est que 3 dans notre groupe d'Anseremme, et 25 à travailler, ça passera inaperçu si on part en douce, on a travaillé 1/2 heure c'est déjà pas mal^^

Bon, c'est pas tout ça mais il est midi et plus que temps de rassasier nos ventres criant famine. On se pose au parc dans l'herbe, au son de groupes de musique dont je ne me souviens plus le nom. L'espace commence à se remplir de pios, et le soleil tape toujours aussi fort.

Une fois repus, on glandouille encore un peu avant de retrouver des connaissances diverses. On n'avait aucune envie de retrouver notre groupe du matin donc on a essayé de s'incruster dans un autre, sans succès.

Suite des évènements: rassemblement à l'entrée du Parc pour reprendre le métro direction le stade Roi Baudouin, via la parade dans les rues de Bruxelles. Pour arriver au début de cette parade, il faut emprunter le métro. Contraste total avec l'affluence du matin qui était modérée, répartie et bien canalisée par les organisateurs, aux alentours de 15h le métro est bondé, l'ambiance est surchauffée, il y a autant de personnes qui attendent sur le quai qu'il y en a dans chaque rame de métro, c'est dire si à la 3e rame de métro où il y avait moyen de se glisser, nous étions serrés comme des sardines pendant ces 4 arrêts qui furent longs, longs, longs… sans parler de l'air irrespirable qui y régnait, un remugle de transpiration insupportable… vivement la sortie.

La parade donc, emmenée par un faux Baden-Powell géant, et suivi par les 50000 éclaireurs et pios (en gros, tous ceux de 12 à 18 ans) descendant les rues de Bruxelles, chantant et jouant de la musique de plus belle. Le "cortège" avance bien, mais aux abords du stade, c'est tout autre chose: le stade est en train de se vider car le spectacle des plus petits vient de se terminer. Conséquence: de la file, encore et encore, le soleil tapant plus que jamais, ce fut interminable mais adouci par des poches d'eau que les GS (gentils stewards, © Moi =D) lançaient à nous, pauvres assoiffés que nous étions, à l'affût de la moindre goutte d'eau qui pouvait nous tomber sous le nez, telles des bêtes affamées en quête d'une proie, trop heureux de voir une de ces poches d'eau réparatrices nous tomber entre les mains, pour l'engloutir en moins de deux quelques minutes après.

Et enfin, après 1h30 d'attente, le passage se libère enfin, et l'on peut rentrer dans le Stade Roi Baudouin. Le stade, qui accueille d'habitude les matches des Diables Rouges ou le Mémorial Van Damme, et possédant une capacité de 50000 places, fait aujourd'hui place à des scouts surmotivés, et les 50000 places assises ne seront pas de trop pour tous les accueillir.
A peine assis sur les sièges, on sent déjà que ce spectacle va être grandiose, ou plutôt l'ambiance, mémorable: des dizaines de milliers de scouts applaudissant à tout rompre, les "ola" qu'on ne compte plus, un discours protocolaire du Prince Philippe chambardé par la foule en délire… et après le spectacle qui faisait penser à une cérémonie d'ouverture des jeux olympiques, il était déjà temps de s'en aller, tribune par tribune, pour reprendre nos train respectifs.

Et de train, il en a été question pour le voyage retour! Départ de Bruxelles-Nord prévu à 20h49. Nous sommes à l'heure, et le quai est bondé. D'ailleurs, tous les autres quais le sont. Le train mettra 1h à arriver à notre quai… et pour couronner le tout, juste à côté de notre groupe se tenaient, insatiables et infatiguables, des scout(e)s qui chantaient (que dis-je? qui gueulaient meuglaient, beuglaient, tous les verbes de ce genre étaient bons pour qualifier le son qu'elles émettaient. Et ce durant 1 heure entoière… Vive nos oreilles (mais vive leurs cordes vocales :p). Une fois le train arrivé, on n'était pas encore au bout de nos peines, puisqu'il a fallu 1/2h aux contrôleurs pour dire que le train ne s'arrêterait pas à certaines gares >_<
Finalement, le train a daigné démarrer et nous nous en sommes allés direction Dinant… ou presque! Car, à Namur (aux environs de minuit!), nouveau rebondissement: "Ce train est limité à Namur"… nous voilà bloqués à plus ou moins 30km de chez nous. Les animateurs s'insurgent, c'est pas possible qu'un train spécial ne nous conduise pas jusqu'à notre destination! Merci la SNCB. Pendant un moment il a été question d'un train pour Dinant, mais il n'en fut rien. C'est donc par covoiturage que nous sommes (enfin!) rentrées au bercail.

2AM: je vais me choucher. C'est ce que j'appellerais une journée bien remplie. Bon, je dois me lever à 5AM pour prendre mon train à 6h05 à Anseremme. 3 heures de sommeil génial…

PS: je me réveillai finalement à 5h50, c'est à dire 1/4 d'heure avant le départ de mon train, et c'est avec une chance incroyable que j'arrivai à l'attraper =D (je remarque que j'ai toujours un peu de chance dans les situations critiques^^)